Négociation Immobilière

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Négociation Immobilière




Traditionnellement, dans les sociétés démocratiques, les relations et conditions de travail font l'objet de négociations entre les parties patronale et syndicale. 

L'analyse des négociations a conduit à la définition de plusieurs approches en négociation. Parmi les approches à prédominance compétitive la plus connue est la «négociation par position». Elle consiste à établir et à défendre une position en vue de réaliser des gains à la suite de concessions de l'autre partie; rapport de force, dissimulation des informations, amplifications des demandes, telles en sont les caractéristiques. 

Parmi les méthodes à prédominance coopérative on retrouve principalement la «négociation raisonnée» fondée sur la prise en compte des intérêts des différentes parties (approche gagnant/gagnant). 





Immobilier : négocier avant d'acheter

Au regard de notre pouvoir d'achat, l'acquisition d'un logement représente un budget important. Les sommes en jeu méritent un minimum de négociation

Le prix initial

Le prix de vente qui accompagne l'annonce est un montant initial. Comment s'établit-il ? Le plus souvent, c'est le vendeur qui tient à ce prix, fruit de son observation de l'environnement de son bien (un quartier, une région...). Ce prix peut être aussi initié par l'agent immobilier. Est-ce toujours le bon prix ? Le doute est permis. D'une part, parce que le vendeur fantasme parfois d'être détenteur d'une mine d'or. D'autre part, parce que l'agent immobilier, pour décrocher le mandat de vente, fait parfois allégeance au vendeur en lui faisant miroiter l'obtention d'une vente formidable.

Il est donc essentiel pour le potentiel acheteur de s'imprégner du micro marché où il convoite de faire son achat. Moins il y a d'indications précises (habitat disparate, bien atypique...) plus la négociation est ouverte. Les références des chambres des notaires donnent une idée assez juste des prix pratiqués, puisqu'il ne s'agit pas des annonces, mais des transactions effectives.


Oser négocier

Le prix initial doit donc être considéré comme un prix de départ de négociation. En général, le vendeur apprend vite qu'un prix exagérément élevé entraînera une vente longue dans le temps et souvent assortie d'une baisse pour enfin trouver un acheteur. Il est donc d'usage de poser comme prix initial un chiffre légèrement plus élevé que le marché, justement pour négocier.

La négociation est pratiquée dans la majorité des cas. Elle nécessite tout de même de réels arguments, étayés par une bonne base de renseignements sur le bien, sur les autres annonces du quartier ou de la municipalité. Mais des arrangements sont aussi possibles : ainsi, le vendeur peut refuser de négocier le prix mais proposer de laisser tout le mobilier de cuisine, par exemple. Le mieux est de rester souple dans la négociation pour ne pas rater une affaire.

La négociation qui s'installe sur des semaines est pernicieuse. L'annonce est toujours publique et un outsider peut, pour remporter la vente, concéder les 1 500 € qui feront la différence. Mais qui ne tente rien n'a rien ! même symbolique, une baisse du prix est toujours conséquente, étant donné les sommes en jeu. On estime que bien souvent la remise est de l'ordre de 2% à 5%, atteignant parfois 10% pour cause de travaux à prévoir, mais très rarement au-delà.

Bon à savoir

Quand le vendeur a mis trop haut la barre et se trouve confronté à de dures négociations de la part des potentiels acheteurs, il n'est pas rare qu'il retire son bien de la vente. Scrutez bien les annonces dans les semaines suivantes. Le même bien peut réapparaître, quelques semaines après, sur le marché... à un autre prix !